La guerre des assassins

" Ô combiens d'actions, combien d'exploits célèbres
sont demeurés sans gloire au milieu des ténèbres,
où chacun, seul témoin des grands coups qu'il donnait
ne pouvait discerner où le sort inclinait ! "

Pierre Corneille, le Cid, acte IV scène 3

Cette animation va nécessiter un peu de violence. je voudrais bien mettre les choses au point dès le départ.

Aucun personnage joué ne devrait subir de blessures graves, tout au plus une blessure l'immobilisant une journée - et encore, ceci afin d'empêcher certaines rencontres qui seraient préjudiciables à l'animation. Si pour une raison quelconque, il fallait aller au-delà, j'en discuterai au préalable avec le joueur.
Les membres de l'Aile Noire sont tous des PNJ, sauf l'homme en noir, dont j'ai besoin pour faire continuer le scénario . Donc torture et mort sont possibles.

J'aimerai faire participer un maximumm de monde à cette animation, mais je n'ai pas le temps de connaître tous les BG. N'hésitez pas à m'envoyer des MP pour discuter d'une intégration.

Bon jeu à tous.

L'homme à la cicatrice était assis à table, et mangeait son gruau comme tous les journaliers, ses collègues. Ils avaient un brock de mauvais vin pour eux cinq.
L'ambiance de la taverne était bonne, comme à l'accoutumée. il y avait des clients habituels, des inconnus de passage dans la capitale. Tous étaient là pour passer une bonne soirée, se réchauffant les uns les autres, le corps et le cœur, dans cette salle accueillante.
Accueillantes étaient aussi les formes de la serveuse, la fille des patrons. Elle se faufilait entre les tables, serrées à dessein par son père. Ses jupons caressaient la peau rude des hommes assis et ce simple frôlement avait le don de les adoucir en leur rendant le sourire. Quelle que soit leur fatigue, les hommes étaient toujours sensibles à la douceur féminine. Mais de temps en temps, il y avait un accident.
Ce soir là, deux hommes en vinrent aux mains, soit disant pour l'honneur d'une dame, mais plus certainement pour la vanité de plaire à une catin qu'ils connaissaient tous les deux. Leur ami s'interposa pour les séparer. Il les repoussa violemment l'un et l'autre leur faisant perdre l'équilibre. L'un des deux vint heurter l'homme à la cicatrice qui le suivit dans sa chute. Enragé, le bonhomme bondit et se jeta sur celui qui l'avait tant énervé. Son compagnon n'arriva pas à s'interposer cette fois et fit un signe de la tête au tavernier pour qu'il l'aide à les sortir dans la rue, au moins. En bousculant un peu les clients, les deux hommes enlacés dans un combat viril furent poussés hors de la taverne. Le troisième paya leur du à tous trois et s'excusa pour le dérangement en sortant.

Une fois le calme revenu, les quatre journaliers se rendirent compte que leur compagnon avait du être assommé dans sa chute et deux d'entre eux entreprirent de le relever. Le corps était inerte et lourd. C'est la serveuse qui la première remarqua la flaque de sang au sol, et la tache qui s'agrandissait au flanc de l'homme à la cicatrice, juste au-dessus de la ceinture. Elle hurla.
Ce cri, l'homme à la cicatrice en avait déjà entendu de semblable. Celui-ci fut le dernier son qu'il entendit.

La Main Rouge venait de perdre un de ses frères.

La matinée était déjà bien avancée en ce jour d'été. Le flot de voyageurs entrant et sortant de la capitale était moins fort à ces heures-ci. Les paysans étaient au marché et ceux qui avaient déjà tout vendu repartaient chez eux, leur charrette vide. Ils côtoyaient les riches équipages des nobles ou des grandes familles marchandes qui n'avaient pas besoins de raisons pour se déplacer. Des coursiers, des aventuriers à cheval pressés d'accomplir leur devoir occupaient le centre de la chaussée, que les piétons évitaient pour ne pas mourir avant que leur heure ne fut venue. Tout ce monde passait par la seule porte de la capitale et sur le pont qui y attenait. Le pont était moins large que la rue y menant et il fallait passer au ralenti. Sur les bords de se pont se reposaient les pèlerins venus de tout le continent vers les centres religieux.

Il y avait aussi des pêcheurs. L'un d'entre eux était là depuis le petit matin. Il avait fait quelques belles prises, même pour un spécialiste comme lui. Il aimait appâter sa proie, attendre, taquiner le poisson avec une promesse, et puis au moment où il s'y attendait le moins… lever sa ligne et l'emmener vers une mort certaine. L'essentiel de sa réussite résidait dans sa patience et sa méticulosité.

Un coursier en livrée, visiblement assez pressé s'engagea au galop sur le pont. Des protestations fusèrent sur son passage, les gens s'écartèrent vivement. Un vieil homme courbé par les ans et son gros fardeau ne réagit pas assez vite et se fit bousculer. Il s'emmêla les pieds et tomba en arrière, son gros sac bousculant notre pêcheur qui chut dans la rivière. Le vieil homme hurla de souffrance et s'étendit en jurons fleuris contre les coursiers trop serviles. Il se relèva péniblement, remit son sac sur son dos et reprit sa besace au sol pleine de poisson frais.

Le pêcheur en tombant cria bien, mais ses cris furent couverts par ceux du vieillard. Et personne ne se pencha pour voir un homme sauter de la pile du pont vers l'endroit où le pêcheur était tombé. une fois dans l'eau, ce dernier n'eut même pas le temps de reprendre ses esprits avant de sentir des mains agripper ses pieds et le tirer vers le fond. Surpris, il avala rapidement beaucoup d'eau et se noya en moins d'une minute. Lui qui croyait manger du poisson, il les nourrira.

La Main Rouge venait de perdre un de ses frères.

Le silence régnait dans le l'immense pièce ou était installer l'elfe en armure, il attendait, regardant ,par la fenêtre, l'horizon. Des pas se firent entendre. Un homme arriva près de lui, essoufflé, il avait de son mieux pour arriver au plus vite. L'elfe ne se retourna pas, ils savait déjà pourquoi cet homme était la.

-*respirant bruyamment* J'ai un message pour vous !
-C'est surement important vu ton état. Je t'écoute.
-Deux de nos...
-*l'elfe reprit la parole* Je sais déjà tout ça... ils sont morts.
-J'ai fais tout ça pour rien !
-Non pas vraiment. Tu vas contacter toute la Main Rouge. Je ne veux pas d'actes de violence contre L'aile Noire. Qu'ils fassent comme si il n'y avait rien et si ils ne veulent pas mourir et bien qu'ils quittent la Main Rouge.
-*dans l'incompréhension la plus totale* Mais... c'est absurde ! Vous ne pouvez pas faire ça !
-Surement... mais en attendant c'est moi qui donne les ordres ici.
-Très bien.

L'éclaireur reparti, il devait obéir aux ordres de son supérieur malgré cette incompréhension. Arannel retourna sur son trône, observant la pièce vide... Pourquoi cette décision... Lui seul le savait. Ce n'était pas une guerre comme les autres.

Quelques heures plus tard:

Arannel était toujours dans cette pièce, attendait-il une visite ? Possible. La porte s'ouvrit doucement, l'éclaireur entra de nouveau et s'approcha du trône.

-Je t'écoute à nouveau.
-*prend une grande inspiration* Alors...Personne ne comprend votre décision et la majorité de la Main Rouge décide de partir, moi y compris.
-Soit. Allez-y dans ce cas, je ne vous retiens pas plus longtemps.
-Juste une question s'il vous plait.
-Vas-y.
-D'habitude, ceux qui quittent... enfin il y a des conséquences !
-Oui mais la c'est ma décision donc il n'y aura rien.
-D'accord. Que l'ombre veille sur vous.

Arannel resta silencieux, regardant un de ses hommes partir, presque satisfait. Il ne lui restait plus qu'a attendre une erreur de l'Aile Noire ou une opportunité pour attaquer.

Arannel attendait sur sont trône l'arrivée de ses hommes, ceux qui étaient encore la pour l'aider. La grande porte s'ouvrit lentement, dans un long grincement, les centaines d'hommes étaient la, à l'heure prévue par le chef de la Main Rouge. L'elfe en armure se leva, observant la troupe qui s'était arrêtée devant lui,dévisageant chaque assassins. Un sourire discret se lisait sur son visage... Pourquoi souriait-il alors que la situation était critique ? Il s'approcha d'eux, lentement, puis fit signe de ce diriger vers la salle d'entrainement;

Quelques minutes plus tard:

Quelques mannequins, des cibles de pailles, cette salle était simple et une table ou était entreposée quelques lames émoussées, rien de sophistiqué, juste ce qu'il fallait pour la Main Rouge. Le groupe était debout, devant Arannel.

-Bon vous savez surement pourquoi vous êtes la. Votre priorité est votre entrainement et seulement ça, suis-je assez clair ?

Un silence se fit entendre dans la pièce.

-Bon qui ne dit mot consent. Des questions peut être.
-*un homme s'avança* Oui ! Pourquoi des armes en si mauvais état ?
-Je ne vais pas user des armes avant la guerre et ça évitera de trop grosses blessures si jamais il y a un problème. Ai-je répondu à ta question ?
-Oui.*l'homme se replaça dans les rangs*
-Avant de commencer...*désigne trois personnes dans le groupe Vous, venez...

Les trois hommes s'avancèrent, sans un mot, se dressant devant Arannel.

-Bien...Vous n'avez rien à me dire vous trois ?

Les trois protagonistes se regardèrent un instant, ne comprenant pas ou voulait en venir Arannel.

-Je vois...

Arannel s'approcha de la table,saisit trois dagues de jets avant de les projeter avec force et précision dans le crane des trois hommes, celui ci n'ayant raté aucun d'eux. Il s'approcha des cadavres.

-je connais mes hommes... Infiltrer la Main Rouge n'est pas une bonne idée...

L'elfe récupéra les trois dagues logées dans leurs cranes puis fit signe au reste de commencer l'entrainement. Arannel s'installa à nouveau dans son trône, fixant l'horizon par la fenêtre,il souriait à nouveau.

Dix remonta l'allée d'un pas lent, au même rythme que celui des badauds, laissant le cadavre derrière elle en pleine rue. Elle ne rentrerait pas à leur base d'opération, il lui fallait réfléchir avant de présenter son rapport à l'homme en noir.

Varanas, ville grouillante d'activité, même pendant ses heures les plus creuses. Chacun vaquant à ses objectifs, chacun menant la trame de sa vie, s'ils savaient que tout était sur le point de basculer, qu'en penseraient-ils ?

La demoiselle ôta la plume de corneille qui ornait sa botte, elle n'était plus en mission, du moins pour l'instant. La rémige, guidée par ses doigts vint effleurer sa propre joue.

~S’il existe des lois, nous sommes au dessus, tout puissants, intouchables~
Qu'importe, toute cette racaille se trouvaient être des pions sacrifiables. A y repenser, l’élimination utile de la vermine était simplement génial.

Mentalement, Dix fit les comptes. Trois infiltrés de l'Aile Noire avaient été découverts et tués. Ses hommes avaient-ils parlés... ? La plume caressa ses lèvres. Si oui, qu'ont-ils pu laisser filtrer... ?

Un frisson lui hérissa les poils de la nuque. Elle connaissait cette sensation, celle d'être observée. La tentation de se retourner la tenaillait comme un fer chauffé à blanc, feindre la nonchalance en devenait presque physiquement douloureux. Dix pouvait à présent continuer et faire perdre sa trace entre deux rues, ou remonter jusqu'à l'espion et le faire parler.

~Mieux vaut ne pas trop rôder par ici~ songea t-elle tout en prenant sa décision.
Dix flâna un moment devant un étalage, ses sens s'aiguisant vers les badauds suspects. Elle ne sût même pas ce que les étals lui présentaient, ni même quels boniments lui avait sorti le marchand.


~Déveine... ils sont deux, peut être plus...~
L'assassin qu'elle était se fondit dans la foule, accélérant peu à peu le pas pour s'éclipser dans une ruelle. Les regards semblaient toujours là, pesants et scrutateurs.


~L'un d'eux doit se trouver sur les toits, il guide les autres en servant de vigie...~
Dix s'engouffra sous un porche, força la porte pour y surprendre une mère entrain d'alléger son nourrisson. D'un signe non équivoque, Dix lui intima de se taire. Une porte menait à l'arrière cours mais elle ne la prit pas, au lieu de quoi elle s'enfonça dans les caves qui reliaient plusieurs habitations.

Combien de temps restait-elle ainsi, semant le doute chez ses poursuivants ? Peut être le temps que prend une chandelle pour brûler. Quand Dix émergea de la cave, le ciel s'était drapé de son manteau piqueté d'étoiles. Une nuit sans lune, merveilleuse dans sa fraîcheur, parfumée des épices que proposaient les marchands quelques heures plus tôt, comme si la nuit racontait ce qu'avait réalisé la journée. Pourtant, sa journée à elle n'était pas encore terminée...

Le chef de la Main rouge ou du moins ce qu'il en restait, faisait les cents pas dans la même pièce vide, jetant ,de temps en temps, un coup d'œil par la fenêtre. Un homme courait au loin, un léger sourire se lisait sur le visage d'Arannel. Le grincement habituel se fit entendre dans la pièce silencieuse.

-Commence par te reposer un instant... puis je sais qu'il y a un autre mort.
-Mais ! *essoufflé* C'est impossible ! Je viens à peine d'arriver !
-Si c'est possible... regarde à ta gauche plutôt...

Le dernier éclaireur s'approcha du corps sans vie d'un de ses partenaires.

-Comment...Pourquoi est-il la ?
-Je l'ai trouvé dans Varanas, je n'allais pas le laisser en plein milieu de la rue...
-Je...Je...J'ai un autre message pour vous.
-Vas-y.
-Je quitte mon poste également ! Cette présence permanente... la mort qui plane au dessus de nous tous ! Je n'en peux plus !
-Soit... Je vais bientôt pouvoir vous compter sur les doigts de la main...
-Et bien...*embarrassé de devoir annoncer ça* Tout le monde quitte la Main Rouge !
-Hum...

Arannel s'approcha lentement de l'éclaireur, celui ci faisant un pas en arrière au cas ou.

-Je vois... Tu n'as même plus confiance en ton supérieur...Partez si vous le voulez, je ne vous empêche pas.
-Vous... Bien, que l'ombre veille sur vous.
-Adieu.

L'homme fit quelques pas avant de se retourner fixant Arannel, qui lui fit un signe de la main pour qu'il quitte les lieux le plus rapidement possible. La porte se ferma dans un claquement qui résonna dans toute la pièce. Arannel reparti sur son trône. Avait-il pris les bonnes décisions ? Seul contre l'Aile Noire... c'était un contrat suicide, mais la mort au combat n'est-elle pas la plus belle des morts ? Pour lui, si mais il n'avait pas prévu de mourir. Une personne l'attendait surement, inquiète... Il se devait de la rejoindre au plus vite.

Un porte se ferma, laissant derrière elle un bâtiment vide. Un regard, des souvenirs, des peines et un dernier soupire. Arannel reparti enfin du quartier général de la Main Rouge, il ne lui restait qu'une chose à faire... non deux. L'elfe sortit du fort d'obsidienne se dirigeant vers le cimetière le plus proche, un bouquet de fleurs à la main... des roses noires. Il marchait entre les tombes, la plupart pour les soldats de la gloire funeste morts au combat ou de sa main peut être, il ne faisait pas vraiment attention à ça mais plus à la crypte devant lui.

Cette crypte, rongée par le temps,que seul lui pouvait ouvrir et pour une raison très spéciale mais cette fois, c'était la dernière. Il déclencha le mécanisme puis s'engouffra dans cet endroit sombre. Il descendait les marche d'un pas lent, résonnant dans le long couloir. Une faible lumière éclairait au loin, celle d'une bougie vacillante. Arannel arriva dans la pièce maitresse de la crypte et déposa le bouquet de roses sur la tombe devant lui ainsi que son casque et une lettre.

-Si seulement tu pouvais être la en ce moment...je sais qu'il est trop tard pour ça mais pardonne moi...mon ami...

Arannel reparti lentement et scella pour la dernière fois la crypte de la Main Rouge. Il ne lui restait qu'une chose à faire à présent.

Le contenu de la lettre:

Était-il diablement intelligent ou fou ? L'homme noir se posait cette question depuis qu'Arannel avait décidé de ne pas répondre à ses provocations. Le premier mouvement avait été bon. Il avait permis de faire partir les mauvais, les lâches, les indécis, bref la lie que toute guilde récupère à mesure qu'elle s'accroit. Il ne lui restait alors que des compagnons fidèles et aguerris. Vraiment ce premier mouvement fut excellent et forçait l'admiration de l'homme noir.
Mais laisser partir ces hommes là ! Quelle folie ! Quel gâchis ! Cela l'avait laissé profondément perplexe. Que voulait-il ?Où allait-il ? Si au moins il avait voulu mettre fin à cette guerre, il aurait cherché à prendre contact. Même pas ! Veux-t-il protéger ses hommes, comme il le fait de sa femme en se tenant éloigné d'elle ? C'était la seule explication. Des ordres avaient été donnés en fonction de cela.
Où était-il maintenant ? Que faisait-il ? L'homme noir ne savait répondre à ces questions, mais il avait la certitude qu'il aurait des soucis quand il le saurait.

Serredor n'avait pas voulu négocier. Pire ils l'avaient insulté. Il n'avait pas d'autres choix que de leur voler dans les plumes, et nul doutes que les rémiges noires seront les moins nombreuses.
Et il y avait aussi cette traitresse, cette ancienne grande serre... Que voulait-elle vraiment ? Était-il possible de lui faire confiance ? Il faudra la tester un peu sérieusement.
En attendant, il fallait poursuivre la construction des refuges, en particulier celui de Logar que Mallafël avait pu voir. Les constructions prenaient du retard, parce qu'un baril de clous se perdait, parce que le bois n'était jamais assez sec et toujours en retard ! Pff ! Et puis son alchimiste préférée qui venait de disparaître, emmenée par deux femmes en armure... Heureusement que son second était là ; jamais l'homme noir n'aurait pu s'en sortir seul.

Il y a eu de nombreux ralliements par ailleurs, des guildes entières. La Confrérie du Crépuscule, qui s'est ralliée un peu vite, mais qui semble fiable – des gens capables eux au moins, mais peu nombreux. Les Lames de jade étaient entrées de force dans les rangs ; ils étaient serviles et de peu d'intérêt, si ce n'était leur territoire à Logar. Les Dévots étaient des désaxés qui ne juraient que par leur foulard d'étranglement – leur déesse leur aurait ordonné de les rejoindre !

L'homme noir finit mentalement son point sur la situation de l'Aile Noire.
- « Sera-t-Il satisfait ? »

Hrp : Transfert du Rp dans un autre sujet, pour plus de "clarté". Si l'admin veut supprimer ce poste, ce serait génial.

Tenter de retrouver ses souvenirs ne lui apportait que d'atroces migraines. Pendant deux jours, Dix se calfeutra dans le noir, un oreiller plaqué sur la tête (arme qu'elle était prête à projeter sur le premier outrecuidant qui oserait franchir le seuil de sa porte).
C'était la seconde fois qu'un inconnu semblait la reconnaître, possédant des souvenirs qu'elle même n'avait plus.
~Etait-ce normal ?~

Le second de l'Aile Noire se recroquevilla un peu plus alors que la douleur lui vrillait le crâne. Les barres d'acier semblaient vouloir se disputer la place, lui traversant la tête d'une tempe à l'autre, grinçant et touillant la matière grise de manière aussi lancinante qu'insidieuse, réduisant ses pensées en bouillasse infâme.
Mourir lui paraissait alors une excellente idée.

Après ce qui lui paru une éternité, ses tourments se stabilisèrent un peu, laissant à Dix l'occasion de recomposer un portrait.
Mèches couleur de basalte, se dressant en picots faussement désordonnés, regard sombre, traits aquilins. Sous le foulard blanc qui lui servait de cravate, un ras du cou orné d'une espèce de pièce. Il ne portait rien sous sa veste cintrée outremer à liserés blancs. Un fuseau assorti à sa veste et des bottes noires de cavalier complétaient sa mise.
Il émanait d'Akunin une aura de danger semblable à celle des grands prédateurs.

~Quelle relation avions-nous pu entretenir ? Quelles informations étais-je censée lui soutirer ?~
La migraine la submergea sans prévenir, la souffrance se transformant en lame blanche pour lui cisailler l'intérieur du crâne. Dix hoqueta faiblement, son estomac venant ajouter ses spasmes au reste de cette cacophonie orchestrée. La jeune femme pouvait pester tout ce qu'elle pouvait, son martyre ne s'amenuisa qu'après avoir balayé tout autre sensation.

La main tombant par dessus le rebord du lit, Dix resta un moment pantelante, l'esprit vide. Les battements de son cœur faisaient trop de bruit et même l'oreiller qu'elle plaquait à présent sur ses oreilles ne l'assourdissait pas. Il lui restait pourtant un dernier effort à fournir, avant de confirmer ses dernières hypothèses.

Pavages d'un gris d'ardoise, des voix qui s'élèvent, hèlent, marchandent, alpaguent les badauds qui traînent devant les étalages. La tiédeur du coupon de soie écarlate sous sa main alors qu'elle fait mine de s'intéresser au tissu. Une couleur qui ressemble à s'y méprendre aux cheveux coupés court de l'elfe qui lui fait bientôt face.
Un timbre de voix égal, un uniforme de noir d'une matière proche du daim, les épaulières ornées d'un crâne gris, d'un animal dont elle ne reconnaissait pas la nature. Les lignes bleues qui ornaient la tenue représentaient peut être des runes, peut être pas. Dix n'avait aucune connaissance dans le domaine et évita précautionneusement de sonder sa mémoire à ce sujet.

Se contenter des faits, des phrases échangées, ne provoqua pas l'agonie abyssale qu'elle avait redouté. Dix pourrait faire son rapport à l'homme en noir, cette pensée seule provoqua en elle un soulagement indicible. C'est dans cet état de grâce qu'un sommeil réparateur vint la cueillir.

Plus tard, le rapport fût rédigé puis cacheté.

Citation :

"Je confirme les soupçons d'Adralya, Arannel se trouve effectivement à Fort d'Obsidienne.
Il a confirmé la rumeur selon laquelle la Main Rouge a été dissoute, tout comme il a laissé entendre qu'il lui restait une tâche à accomplir.
Comme vous le pensiez, il complote quelque chose, le faisceau d'indices restant trop mince pour être exploité.
Une dernière chose. Je ne suis pas sûre que capturer ses anciens compagnons d'armes suffise à faire pression sur lui, il y a quelque chose dans son détachement qui ne semble pas feint.
Dix."

Dix hésita un moment avant d'ajouter une dernière note, plus loin, en bas de page.

Citation :

"L'elfe me connait, je n'en garde aucun souvenir. Suivant vos instructions je peux chercher un mercenaire, autre qu'Adralya qui semble le haïr cordialement, afin de découvrir ses projets."

(hrp : non c'est une excellente initiative Adralya )

L'homme noir fulminait. Comment cette petite… avait osé dire ça ? Et devant tout le monde en plus ! Soit disant elle connaissait du monde dans les hautes sphères de l'administration de Varanas, grâce à un de ses parents qui était secrétaire de l'ambassade elfique. Soit disant le conseiller Derdeï avait un plan ambitieux mais dangereux pour rétablir l'ordre et la justice dans Varanas. Soit disant qu'ils étaient tous condamnés, les autres et l'Aile Noire.
Heureusement qu'elle paraissait jeune - drame et force des elfes - et que ses paroles passèrent pour des élucubrations juvéniles sans fondements. L'homme noir avait réussi à détourner l'attention des Plumes en les alléchant avec une mission d'un type un peu spécial, où les mauvais penchants des uns et des autres pourraient s'exprimer avec le plus grand bonheur.
Zimah. Il fallait se débarrasser d'elle. Un rictus mauvais se dessina lentement sur son visage.

L'homme noir convoqua la jeune elfe. Il avait laissé entendre que c'était pour une mission exceptionnelle dont la gloire la couvrirait pendant quelques hivers. Répondant à la convocation, l'elfe prit une pause hautaine, limite méprisante. L'homme noir fit comme s'il ne l'avait pas remarqué.
Il tendit une rémige de corneille à la jeune femme et ne dit qu'un nom : "Arannel".
L'elfe resta de marbre, mais l'homme noir sentait son excitation monter. Elle prit la plume avec grâce et sortit du réduit à l'avenant, comme cela est naturel aux gens du beau peuple.

Parfait, non seulement il allait le débarrasser d'une gêneuse, mais en plus cet incident le forcera peut être à se dévoiler.
Très bonne affaire.

Joshua attendit le milieu de la matinée pour toquer à la porte de Dix. Il ne l'avait pas vu rentrer la veille et s'interrogeait sur l'état dans lequel il trouverait le second de l'Aile Noire. Aucune lumière ne filtrait sous la porte, les volets étaient donc probablement fermés.

~ Encore une migraine... ? ~
Aucun râle d'agonie, aucune insulte, la porte s'ouvrit après une minute de silence complet.
Le regard de l'homme remonta des pieds nus aux jambes fines et athlétiques, toujours dénudées... puisque la chemise ample ne la couvrait que jusqu'à la naissance des cuisses.
Dix lui adressa un sourire aussi provocateur que sa tenue était indécente.

- La vue te plait ? Entre donc...
La demoiselle s'effaça, le pas aussi sûr et léger qu'à son habitude. Le jeune lieutenant ne pu qu'en déduire que son supérieur était en pleine forme et même de bonne humeur.

- Disons qu'elle n'est pas totalement déplaisante. Passé une bonne soirée ?
Pour anodine qu'elle fût, la question éveilla les soupçons.

- Pas mauvaise. éluda t-elle. Raconte moi plutôt comment vous avez retrouvé nos petits chatons de la Main Rouge ?
Dix n'était pas encore prête à avouer qu'elle avait passé la soirée avec Akunin. Ce qu'il pouvait représenter pour elle restait encore trop flou, tout comme ces projets illusoires. Dix donna le change en ouvrant fenêtres et volets. La lumière automnale récompensait de sa tiédeur plusieurs hommes entrain de s'entraîner dans la cours en contrebas.

- Quelques anciens membres de la Main Rouge se sont proposés comme mercenaire. Nous les avons embauché, tout simplement.
Joshua pencha légèrement la tête, admirant sans contrition la chute de reins qui transparaissait sous les raies de lumière brun doré.

- Sépare les dans des unités différentes, qu'ils ne puissent pas communiquer entre eux. Choisi des missions anodines pour nos otages de marque, affecte en un sous les ordres d'Ellaire tient. Garde en un autre sous tes commandements...
Demande à l'homme en noir s'il veut un "garde du corps". La proximité devrait lui permettre d'interroger nos otages de manière plus subtile.
Sentant le regard peser sur elle, Dix poussa le vice jusqu'à s'étirer langoureusement, lançant à son lieutenant une œillade mutine. Dès lors Joshua n'eut même plus à "imaginer" les motifs qui ornaient le sous vêtement.

- Allumeuse...
Le qualificatif déclencha chez elle un rire de gorge, grave et chaud, charriant une condescendance qui poussait à vouloir lui passer les mains autour du cou pour la faire taire. "Garce" aurait sans doute été plus approprié.
Joshua ne pu que soupirer. La créature, bien que sublime, ne déclenchait chez lui qu'un intérêt purement esthétique. Dix était une coquille vide, destinée à servir le gouvernement. Elle était l'appât et ce piège ne lui était pas destiné.

- D'autres instructions ?
- Non... mais j'ai une question. D'ordre plus personnelle.
Le velouté de sa voix laissait entendre qu'ils étaient passés sur un sujet qui ne devrait sortir de ces quatre murs. L'homme s'adossa à la cloison, haussant les épaules pour la laisser continuer.
- Si tu avais d'autres aspirations, en dehors de l'Aile Noire, que seraient-elles ?
Cette fois, ce fût au tour de Josh de se permettre un rire moqueur.
- Il n'y a vraiment que toi Dix, pour penser que tes missions représentent ta seule raison de vivre. Nous autres avons quantité de motivations, matérielles ou sentimentales. La journée est déjà bien avancée, je pars transmettre tes instructions.
Conclut-il avant de lui tourner le dos, adressant à sa supérieure un bref signe de la main bien peu protocolaire.

Je maudis intérieurement Josh tout en froissant le feuillet dans le creux de ma main.
Me donner rendez vous dans une auberge en extérieur de la ville alors que nous avions tant à faire ? C'est mon second tout craché ça...
L'homme en noir n'a pas donné signe de vie depuis plus de vingt quatre heures, j'espère seulement qu'il nous reviendra avec un plan solide.

Les rumeurs courent et enflamment les esprits, la garde serait sur le point de nous tomber sur le râble. Il ne me reste qu'à utiliser à bon escient la nervosité de mes hommes... les bases sont vidées, transférées, les documents les plus critiques détruits à la volée. Si cette effervescence nuit à la discrétion, elle a au moins le mérite de maintenir un semblant de cohésion.

L'auberge de Yamui est peu fréquentée, la salle principale, décorée sur le thème des fantômes et sorcières, donne une atmosphère de chaleur et de convivialité.
Un bon endroit pour se détendre...
J'ai la surprise d'y croiser Akunin, toujours aussi élégant, sobre... et séduisant en diable.

Ses yeux sombres se sont cernés, la fatigue tire ses traits, lui donnant une mine hantée. Petit à petit, je découvre la vérité, son unité a été anéantie suite à un assaut, le laissant pour seul témoin du massacre. La mort est notre lot, ce n'est pas l'émotion qui brouillera nos capacités cognitives. Non, c'est l'absence de point faible qui met Akunin dans cet état de tension extrême.

Il faut le ramener sur les rails, monter plusieurs stratégies à tester, l'éloigner de son plan initial de fuite. Je suis tout à mes réflexions, parcourant le tapis de long en large puis en travers, remarquant à peine le raffut de la fillette ou les deux clients qui entrent tour à tour.
Tout est envisagé, le feu, le gel, le poison, l'acide... un vague courant d'air me fait tourner la tête, une petite manticore prenant son élan par la lucarne.

Un mauvais pressentiment me raidit les épaules, je vérifie les issus avant de comprendre que le danger qui menace Akunin m'atteint plus qu'il ne devrait. Ma mission consiste à épauler l'homme en noir, pas à sauver un fugitif, même si le dit sujet est important pour le laboratoire.
Un homme sirote son verre à une table non loin, une femme aux allures de mercenaire renonce à lancer la discussion avec lui pour s'approcher de nous.

J'ai envie de jouer, de provoquer, il m'importe peu qu'il s'agisse d'un homme ou d'une femme, il n'est question que de prédation, de chasse, de domination. Un besoin primal qui n'est refréné que sous l'insistance d'Akunin.
L'avanturière se lasse, retourne auprès de son premier interlocuteur. C'est lorsqu'elle l'interpelle que je comprends à quel point nous sommes dans de beaux draps.
~ Hoegaarden ~

Parmis tous les clients, il fallait qu'il s'agisse du Capitaine de la garde !
La belle auberge ressemble à un sacré guêpier, surtout lorsque je comprends que "lui" m'a reconnu. Akunin fait écran, me laisse le temps d'envisager les options. La porte d'entrée reste l'échappatoire le plus sûr, la femme pourrait faire un otage de choix si je réussis à lui mettre la main dessus.
Ce qui n'est pas le cas, nous avons néanmoins l'avantage d'obliger le garde à scinder son attention entre nous deux. Je suis vive et je sais qu'Akunin peut l'être encore plus. Ma priorité reste l'Aile Noire... le sang bat dans mes veines, auquel se mêle rapidement l'adrénaline. Mes sens s'aiguisent, le temps ralentit... chaque bond me rapproche un peu plus de la sortie.

Je laisse Akunin dans mon dos, me ruant vers la porte, me figeant net alors que je constate que l'auberge a été cernée entre temps. Sous leur uniforme, ce sont comme des clones. J'ai trop peu de temps pour jauger de la situation car déjà le capitaine sort à ma suite. Je me replie sur moi même, boule sur le côté, les chaînes de lumière frappent le sol avant de se désintégrer en petites étincelles.
Je dois leur échapper, à n'importe quel prix. Sans tergiverser je fonce dans le cordon de sécurité que les gardes ont formé, ce sera toujours plus facile que de faire face à leur commandant. Le combat est trop court, trop bref, et pas assez sanglant à mon goût, les chaînes immatérielles m'entravent, me rivent au sol, anéantissent tout espoir d'évasion. La lutte s'achève avec l'amertume de la défaite.

Il ne me reste plus qu'à évaluer à quel point leur prison de "haute sécurité" est hautement sécurisée. A cette idée, l'ombre d'un sourire éclaire mon visage.

Le jour venait de se lever sur Souçargent...

Posté sur une colline, non loin des portes extérieur de la cité de Varanas, l'individu avait un bon point de vue vers l'entrée de celle ci.

Ce dernier observait la scène matinal qu'elle pouvait offrir, il resta de longues heures à regarder ceci, tout en gardant sa posture droite et fière. Cependant, sur son visage figurait un tout autre spectacle, dans les yeux du chevalier, rage et tristesse se coutoyaient. Il semblait hors du temps, ne prêtant aucune attention à ce qu'il se passait autour de lui, il était figé là...comme une statue...
Le commandant de la Garde, non, l'ex commandant...Hoegaarden n'avait qu'un seule chose en tête à ce moment...Nettoyer la pourriture qui pullule dans Varanas...Sa Varanas...
Il repensait au entretien avec le conseiller Derdeï, l'investigateur de sa déchéance. Même si l'accusation qui lui était conféré, n'est pas, selon lui, "réelle". Il refusa le fait d'être conduit au tribunal...Sachant que celui-ci était perverti par les sombres projets du garde des Sceaux...l'homme qui osé l'insulter de "Traître".
Ce mot...Hoegaarden ne le digérait pas...au contraire, il le brûlait de l'intérieur. Il avait agit ainsi...sachant que le tribunal ne serait pas impartial et l'aurait exécuter dans la seconde qui suit. Il n'en était pas moins que son honneur a été bafouer. Comment pourrait il réagir à cela ?

La veille, le chevalier avait fui le sort que la soi-disante justice de Derdeï lui réservait. Il avait même réussi à capturer cet homme durant sa fuite grâce à l'aide d'Ergaï et de Lëanne. Il l'avait à sa merci...et pourtant il lui a laissé la vie sauve, malgré le passage à tabac qui lui avait fait subir....
Une chose était sûr pour l'ancien commandant, il avait perdu toute crédibilité envers les citoyens de la ville, à cause de l'influence du Conseil, cependant, dans sa tête, la vengeance le hantait.

Dans cette guerre entre assassins, le chevalier pourra dorénavant agir librement.

Derdeï était alité, couvert de bandages et gavé de potions calmantes. Le commandant de la garde avait bien fait son travail, il n'avait laissé aucun muscle exempt de meurtrissures. L'ancien chevalier qu'était le Garde des Sceaux faisait cette remarque en expert. Il montrait ainsi un certain respect à celui qui l'avait laissé pour mort dans cette chambre de taverne miteuse où lui et ses … les autres traitres à Varanas avaient l'habitude de se rencontrer.

L'ancien commandant de la garde avait eu tort de ne pas libérer sa prisonnière, parce que maintenant, non seulement elle était libre, mais en plus il était déchu de son poste et de ses titres, banni de Varanas et recherché sur tout Candara par la garde. Il apprendrait qu'on ne défie pas impunément un Conseiller de Varanas, et il allait se charger personnellement de l'administration de la leçon. Ou peut être pas...

En attendant, il fallait suivre l'affaire de l'Aile noire de près. L'homme noir qu'il avait mis à sa tête ne lui avait pas fait de rapport depuis bien longtemps et il l'avait fait convoquer à son chevet pour ce faire. Dix avait reçus ses nouveaux ordres juste après sa libération. Il n'y avait plus qu'à espérer que tout se passerait pour le mieux. Tous ces sacrifices en vaudront la peine alors.

Dans les bois au nord de Logar, une ombre s'avança avec hâte vers le village. Voyant la lisière du bois s'approchait, elle ralentit. Les rayons du soleil traversait les feuillages des arbres plus aiséments. On pouvait distinguer la carrure imposante et les cheveux blancs de l'ombre.

Le chevalier avait abandonné sa lourde armure pour la remplacer par des vétements, de la maille, une épaulière et des brassards. Se trouvant aux portes du village, il entra. Se faisant discret face aux patrouille de la Garde.

En marchant dans les rues et ruelles, on pouvait encore voir des habitants ouvrir leurs volets, d'autres en train de préparer leurs boutiques ou encore des voyageurs vagabondaient par ci par là.

Arrivé devant une maison en rénovation, Hoegaarden examina cette dernière et ce qui l'entouraient. Après cette étude, le guerrier sourit sombrement, il avait trouvé ce qu'il cherchait et l'environnement lui donnait de bonnes conditions pour appliquer son plan.

Dans sa tête, il ne pensait qu'à une seule chose, éliminer la menace qui pèse sur Varanas, et voici sa premier cible... C'est dans cette état d'esprit qu'il pénétra dans le bâtiment, armé d'un bouclier en bois et de son épée.

Après plusieurs longues minutes, il ressortit...On pouvait voir quelques coupures sur ses membres, des taches de sangs sur ses habits ainsi que le piteux état du bouclier. Le chevalier déchu ne semblait pas blessé proprement dit, son regard flamboyé comme ci...le combat avait réanimé une chose en lui.

"GARDES !!" Cria un vieux mendiant à la patrouille au coin de la rue.

Alerté, Hoegaarden se mit à fuir vers le bois d'où il était venu, semant ses poursuivants.

Durant sa fuite, une fumée noire s'éleva au dessus de Logar, le bâtiment où le chevalier a infiltré...se consommait dans les flammes.

C'est ainsi que le centre d'entrainement de l'aile noire fut détruit.

(C'est un récapitulatif des actions d'hoegaarden, sinon j'ai pris la liberté de faire cette action, je me suis basé sur des infos qu'adralya avait fourni à l'ex commandant)